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(avec l'aimable autorisation d'Emmanuelle Chatoire, auteur du reportage)
La plus ancienne fonderie de France a finalement été reprise sous forme de Société coopérative et participative (Scop) par 27 de ses 41 salariés, après validation du projet mi-novembre 2014 par le tribunal de commerce.
La Fonderie Gillet, qui a débuté son activité sous Louis XIV, avait été placée en liquidation judiciaire le 22 juillet. Depuis cette date, l'activité y a été maintenue, mais aucun repreneur ne s'étant présenté, une majorité du personnel l’a rachetée en investissant une partie de ses économies personnelles. Une aventure coopérative Les équipes de 13h15 le samedi ont suivi la démarche collective et solidaire des salariés. Notamment celle de Boris, l’ancien adjoint de direction qui a porté le dossier devant la justice, Pascal, pour qui le choix de la Scop était évident malgré le risque financier, ou Michel, plus sceptique, mais qui a aussi pris part à l’aventure.
Capable de sortir des pièces de petite et moyenne séries pour tous les secteurs de l'industrie, avec Alstom, Michelin ou la SNCF parmi ses 250 clients, détentrice d'un vrai savoir-faire dans la conception d'alliages, l'entreprise coopérative dirigée par ses salariés a du pain sur la planche. Cela tombe bien, tout le monde s'est retroussé les manches !
Un reportage réalisé par Emmanuelle Chartoire, Nicolas Ducrot, Patrice Brugère et Matthieu Houël.
La plus ancienne fonderie de France a finalement été reprise sous forme de Société coopérative et participative (Scop) par 27 de ses 41 salariés, après validation du projet mi-novembre 2014 par le tribunal de commerce.
La Fonderie Gillet, qui a débuté son activité sous Louis XIV, avait été placée en liquidation judiciaire le 22 juillet. Depuis cette date, l'activité y a été maintenue, mais aucun repreneur ne s'étant présenté, une majorité du personnel l’a rachetée en investissant une partie de ses économies personnelles. Une aventure coopérative Les équipes de 13h15 le samedi ont suivi la démarche collective et solidaire des salariés. Notamment celle de Boris, l’ancien adjoint de direction qui a porté le dossier devant la justice, Pascal, pour qui le choix de la Scop était évident malgré le risque financier, ou Michel, plus sceptique, mais qui a aussi pris part à l’aventure.
Capable de sortir des pièces de petite et moyenne séries pour tous les secteurs de l'industrie, avec Alstom, Michelin ou la SNCF parmi ses 250 clients, détentrice d'un vrai savoir-faire dans la conception d'alliages, l'entreprise coopérative dirigée par ses salariés a du pain sur la planche. Cela tombe bien, tout le monde s'est retroussé les manches !
Un reportage réalisé par Emmanuelle Chartoire, Nicolas Ducrot, Patrice Brugère et Matthieu Houël.