FACE AUX RISQUES D’UNE DISPERSION DE SES COLLECTIONS PHOTOGRAPHIQUES, DES SOLUTIONS URGENTES S’IMPOSENT


Communiqué de presse de PACE la PHOTOGRAPHIE AU CHATEAU D’EAU



 
L’association historique PACE, fondée en 1981, et qui a été gestionnaire de la galerie du Château d’Eau jusqu’en 2020, lance un cri d’alerte : si rien n’est fait d’ici avril 2021, l’avenir des collections photographiques et documentaires sera définitivement compromis. Placée en redressement judiciaire en février 2020, après que la municipalité ait décidé de lui retirer son soutien, l’association est dans le rouge. A très court terme, ses actifs risquent d’être liquidés, ce qui signifie nécessairement qu’une partie des œuvres du fonds photographique ou des livres de la bibliothèque, exceptionnelle, devront être vendus aux enchères …

Jusqu’ici, les seules solutions proposées afin d’éviter, une première fois, une liquidation, sont venues de la ville de Mazamet et du département du Tarn. L’association leur en est vivement reconnaissante. PACE, pourtant liée à Toulouse et au nom de son fondateur Jean Dieuzaide, également à l’origine de la création du lieu d’exposition en 1974, se heurte à un mur. Seule la recherche de solutions concertées, à la fois avec la municipalité toulousaine et en région, sera susceptible d’être à la hauteur des enjeux : prolonger l’histoire prestigieuse de l’association Photographie Au Château d’Eau (PACE) et valoriser les collections qui s’y sont constituées et dont l’association  est propriétaire.

Récemment, de nombreuses voix, parmi les photographes et acteurs majeurs de la photographie à Toulouse, se sont faites entendre pour réclamer un sursaut en faveur du maintien des fonds dans leur intégrité au Château d’Eau et/ou dans des conditions d’accès favorables aux publics. Cependant l’association responsable de ses fonds, n’ayant plus la charge des expositions dans la galerie, a dû se réinventer et présenter des projets destinés à garantir son rayonnement, à une échelle élargie, sans quoi elle risque une liquidation imminente.
Un appel à un examen urgent des solutions possibles à court et moyen termes s’impose, à commencer par Toulouse, où le dialogue commence à peine : un refus de dialogue en décembre dernier et une rencontre récente sans proposition ni assurance d’une réponse aux nôtres dans les délais acceptables.

PACE doit soumettre très prochainement à ses adhérents un vote : sans sursaut de la ville, du département 31 ou de la région et à défaut de solutions meilleures, seul le choix du départ de toutes ses richesses et ses missions en dehors de Toulouse s’imposera à la fois pour le lieu historique et pour un rayonnement effectif dans le Tarn et au-delà.


Denis Rouillard
Président PACE
 





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