La gestion de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) constitue le patrimoine commun de l’agglomération toulousaine et de la région Midi-Pyrénées. Construit par nos grands-parents en des temps difficiles, développé par nos parents dans un nécessaire dialogue avec les acteurs majeurs de l’industrie aéronautique européenne afin le rendre moderne et compétitif, nous et nos enfants sommes en mesure d’en assurer la croissance maitrisée dans le respect des populations survolées, de l’environnement et de l’apport de toutes les compétences venus d’horizons proches ou lointains.
Nous n’acceptons pas une décision injustifiée et intempestive qui cède pour quelques centaines de millions d’euros le capital et surtout le contrôle d’un outil essentiel de l’aménagement de notre territoire, outil financé en grande partie par nos impôts.
La décision prise par un ministre pour trouver quelques sous au petit matin blême d’un mois de décembre 2014 engage l’avenir de toute une région sans la moindre concertation étendue à toutes les parties prenantes.
Nous n’acceptons pas une décision injustifiée et intempestive qui cède pour quelques centaines de millions d’euros le capital et surtout le contrôle d’un outil essentiel de l’aménagement de notre territoire, outil financé en grande partie par nos impôts.
La décision prise par un ministre pour trouver quelques sous au petit matin blême d’un mois de décembre 2014 engage l’avenir de toute une région sans la moindre concertation étendue à toutes les parties prenantes.
Nous avons décidé de saisir la justice pour faire annuler cette procédure de privatisation qui brade notre bien commun afin de permettre aux acteurs économiques, politiques et sociaux –et donc à tous les ressortissants du territoire– de rester maîtres de leur avenir.