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#LINKY : Joséphine, étudiante, assigne ENEDIS pour pouvoir terminer ses études.


Une étudiante victime du « Linky » contrainte d’agir en référé pour pouvoir finir ses études.
La SA ENEDIS vient d’être assignée par une étudiante électrohypersensible.
Elle demande la protection de la justice.



En février 2017, Joséphine, étudiante en mathématiques à l’ENS Lyon est contrainte de déménager pour empêcher les symptômes que lui provoquent les champs électromagnétiques.

Après une période d’errance, elle décide de poursuivre ses études à distance et trouve refuge dans un village qui n’aura pas
Linky avant 2020. Mais le calendrier de pose est avancé par ENEDIS : son village est désormais en cours d’installation.

Dans le cas de Joséphine, le constat du médecin de l’université, du médecin généraliste, puis du Professeur de médecine, est unanime : les ondes lui causent des dommages corporels.

Joséphine écrit à deux reprises à ENEDIS pour chercher une solution. Mais la société commerciale fait la sourde oreille.
Les études sanitaires requises n’ont pas été faites et LINKY, selon ENEDIS, est le nouvel « or noir ».
Joséphine est contrainte de saisir le Tribunal pour une audience de plaidoiries :
 
Le 24 avril 2019 à 13h, salle des référés,
Tribunal de grande instance, 11 rue Pierre Clément, DRAGUIGNAN

Le précédent toulousain

Dans une autre affaire jugée le 12 mars 2019, le TGI de Toulouse a obligé ENEDIS à cesser de polluer les habitations de
11 personnes avec les radiofréquences litigieuses, en raison de leur état de santé.

On peut lire la décision ici : 


 

La raison du litige

Les nouveaux courants porteurs en ligne (CPL) ajoutés par LINKY, dans le réseau électrique de l’habitat, le font rayonner à de  nouvelles fréquences que l’ANSES recommande d’étudier depuis 2009 en raison d’études constatant des effets.

De nombreuses personnes électrohypersensibles rapportent des symptômes. L’évaluateur chargé de contrôler ces rayonnements a constaté que contrairement aux dires d’ENEDIS, ces nouveaux rayonnements sont quasi permanents.

L’évaluation des niveaux de champs magnétiques générés par Linky a été faussée : les mesures ont été opérées sur des câbles annulant les champs magnétiques.

Le niveau a ainsi été divisé par cent fois le jour de l’évaluation. L’ANSES recommande quant à elle de déterminer le niveau réel d’exposition. Mais la SA ENEDIS préfère d’abord poser, autant que possible, l’appareil litigieux dit compteur intelligent « Linky ».

Contact

Joséphine sera défendue par Me Arnaud DURAND, avocat au barreau de Paris.

Interview vidéo de Joséphine