A la question « Pourquoi faut-il être présent en Inde ? », UBIFrance répond parce que c’est
un important foyer de peuplement, une réserve de consommateurs encore largement sous-exploitée (plus de 300 millions de consommateurs jeunes et solvables), un cadre politique stable, un risque sécuritaire maîtrisé, un système juridique indépendant, un cadre réglementaire favorable à l’exercice d’une activité commerciale une économie en plein essor nécessitant des investissements (infrastructures de transports, de réseaux, de distribution) mais permettant également des solution ad hoc adaptée à une échelle locale.
A ces arguments objectifs, on peut ajouter un argument géopolitique: en participant au développement de l’Inde, on associe développement économique et soutien à la démocratie, on contribue à affermir un Etat laïc, ce qui est de plus en plus rare, qui pourra devenir un allié de poids dans le monde en devenir. Pour le dire simplement, en aidant l’Inde, on s’aide, on prépare aussi notre avenir. Cela paraître une vue de l’esprit ou un horizon temporel lointain, mais dans les vingt années qui viennent, le monde va changer de la même manière qu’il avait changé entre 1900 et 1920.
Parier sur l’Inde, c’est faire le pari que les forces démocratiques l’emporteront sur les forces obscures qui peuvent (re)naître en situation de crise majeure. Car la démocratie en Inde n’est pas une importation anglaise ou une transplantation coloniale. Si l’on en croit Amartya Sen (in Inde : histoire, culture et identité, Odile Jacob, 2007), dèjà dans les Védas, les germes de la démocratie sont à l’œuvre : respect d’autrui, dialogue, rôle modérateur de la raison. L’Inde n’est-elle pas l’un des rares pays à concilier enracinement dans la tradition et évolution, diversité et unité ?
Là où la Chine peut paraître comme une locomotive chauffée à blanc, cherchant à se venger des humiliations passées, affichant de plus en plus arrogance et volonté hégémonique, l’Inde peut être considérée comme un allié qui ne cherche pas à imposer une vue monolithique, dogmatique de la société.
A un horizon historique (30 à 50 ans), la question d’une alliance internationale se posera dans les termes suivants : l’Europe accepte-t-elle d’être inféodée à la Chine ou n’est-il pas préférable d’être le partenaire d’une Inde puissance ? C’est pour anticiper sur cette situation, qu’il est proposé de nouer des liens intimes entre l’Inde et l’Europe. Ces liens doivent être les doux liens du Commerce, vantés par Montesquieu, et s’enraciner dans le riche terreau de régions à la culture colorée.
Investir en Inde, découvrir ses potentialités, nouer des partenariats, c’est prendre un train d’avance dans le monde qui vient.
un important foyer de peuplement, une réserve de consommateurs encore largement sous-exploitée (plus de 300 millions de consommateurs jeunes et solvables), un cadre politique stable, un risque sécuritaire maîtrisé, un système juridique indépendant, un cadre réglementaire favorable à l’exercice d’une activité commerciale une économie en plein essor nécessitant des investissements (infrastructures de transports, de réseaux, de distribution) mais permettant également des solution ad hoc adaptée à une échelle locale.
A ces arguments objectifs, on peut ajouter un argument géopolitique: en participant au développement de l’Inde, on associe développement économique et soutien à la démocratie, on contribue à affermir un Etat laïc, ce qui est de plus en plus rare, qui pourra devenir un allié de poids dans le monde en devenir. Pour le dire simplement, en aidant l’Inde, on s’aide, on prépare aussi notre avenir. Cela paraître une vue de l’esprit ou un horizon temporel lointain, mais dans les vingt années qui viennent, le monde va changer de la même manière qu’il avait changé entre 1900 et 1920.
Parier sur l’Inde, c’est faire le pari que les forces démocratiques l’emporteront sur les forces obscures qui peuvent (re)naître en situation de crise majeure. Car la démocratie en Inde n’est pas une importation anglaise ou une transplantation coloniale. Si l’on en croit Amartya Sen (in Inde : histoire, culture et identité, Odile Jacob, 2007), dèjà dans les Védas, les germes de la démocratie sont à l’œuvre : respect d’autrui, dialogue, rôle modérateur de la raison. L’Inde n’est-elle pas l’un des rares pays à concilier enracinement dans la tradition et évolution, diversité et unité ?
Là où la Chine peut paraître comme une locomotive chauffée à blanc, cherchant à se venger des humiliations passées, affichant de plus en plus arrogance et volonté hégémonique, l’Inde peut être considérée comme un allié qui ne cherche pas à imposer une vue monolithique, dogmatique de la société.
A un horizon historique (30 à 50 ans), la question d’une alliance internationale se posera dans les termes suivants : l’Europe accepte-t-elle d’être inféodée à la Chine ou n’est-il pas préférable d’être le partenaire d’une Inde puissance ? C’est pour anticiper sur cette situation, qu’il est proposé de nouer des liens intimes entre l’Inde et l’Europe. Ces liens doivent être les doux liens du Commerce, vantés par Montesquieu, et s’enraciner dans le riche terreau de régions à la culture colorée.
Investir en Inde, découvrir ses potentialités, nouer des partenariats, c’est prendre un train d’avance dans le monde qui vient.