Il invente la version Internet de David contre Goliath. L’avocat toulousain Christophe Lèguevaques vient de lancer avec plusieurs confrères la plateforme web Mysmartcab.fr spécialisée dans les actions collectives. Celui qui a défendu les irradiés de Rangueil, la ville de Toulouse lors des deux premiers procès AZF ou encore tenté d’empêcher l’ex-UMP d’adopter l’appellation Les Républicains, a l’habitude de ferrailler contre des mastodontes.
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Dans ces grosses affaires, où « l’adversaire » dispose de moyens financiers considérables et peut payer des experts qu’il appelle des « fabricants de doute », le Toulousain est persuadé que rien ne vaut l’action collective, coordonnée par un même cabinet d’avocats. Le drôle de calendrier des banques Et comme la loi Hamon ne permet les actions de groupe à l’américaine que si elles sont chapeautées par une association de défense des consommateurs, il se dote des moyens de lancer « collectivement des actions individuelles ».
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Pour inaugurer Mysmartcab.fr, Christophe Lèguevaques a décidé de se payer des banques. Celles qui notamment ont calculé les taux d’intérêt des crédits selon la méthode moyenâgeuse de «l’année lombarde », autrement dit sur 360 jours au lieu de 365 (ou 366). A l’échelle d’un dossier, le gain de la banque n’est pas faramineux mais multiplié par le nombre de crédits les petits ruisseaux font les grandes rivières. Quand le nombre de plaignants augmente, les honoraires baissent Les emprunteurs concernés peuvent donc s’inscrire en ligne. La justice par Internet ? « Cette innovation est le contraire de l’ubérisation, se défend Christophe Lèguevaques. Elle représente la garantie de bénéficier des services d’avocats spécialisés, avec toutes les garanties déontologiques, alors que des officines privées tentent déjà de leur manger la laine sur le dos ».
Dans l’affaire des crédits lombards, les emprunteurs inscrits seront « informés en temps réel de l’avancée de la procédure ». A commencer par la négociation amiable que Christophe Lèguevaques, fort du nombre, compte d’abord engager avec les banques.
« La plateforme permet aussi de faire des économies d’échelle », précise l’avocat. Dans ce dossier, le forfait de base pour entamer la procédure est de 2.400 euros TTC. « Mais si on dépasse les 1.500 plaignants, il tombera à 1.800 euros, puis à 1.200 au-delà de 5.000 dossiers », assure-t-il.
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Dans l’affaire des crédits lombards, les emprunteurs inscrits seront « informés en temps réel de l’avancée de la procédure ». A commencer par la négociation amiable que Christophe Lèguevaques, fort du nombre, compte d’abord engager avec les banques.
« La plateforme permet aussi de faire des économies d’échelle », précise l’avocat. Dans ce dossier, le forfait de base pour entamer la procédure est de 2.400 euros TTC. « Mais si on dépasse les 1.500 plaignants, il tombera à 1.800 euros, puis à 1.200 au-delà de 5.000 dossiers », assure-t-il.