Monsieur le Directeur,
En complément de mon courrier daté du 2 novembre 2018 (cf. pièce jointe), mes clientes souhaitent ajouter les éléments factuels suivants :
Concernant les symptômes énumérés : il convient d’insister sur le fait que ces symptômes apparaissent ensemble et souvent, se cumulent, reflux internes et externes (nombre de bébés ont un RGO-reflux gastro oesophagien- ou une œsophagite), nombreux gaz, selles transformées (explosives et débordantes puis glaireuses, vertes et odorantes, douloureuses et difficiles à expulser et qui deviennent rares), transit très ralenti, maux de ventre intenses causant pleurs et hurlements (bébé inconsolable), quantité d’urine importante, troubles du sommeil (très peu en journée, endormissement très difficile, réveils en sursauts jour et nuit) ce qui entraîne un manque de sommeil et un épuisement des bébés et de leurs parents, difficultés à boire/téter. Un certain nombre de bébés ont fait des malaises sous Adrigyl et ont été hospitalisés (hypotonie, cyanose) bien que ce ne soit pas la majorité. Nous constatons assez souvent aussi un hoquet quotidien ainsi qu’une hypersalivation.
Les mamans signalent également des comportements qui les inquiètent : nombre d’entre eux se frottent derrière les oreilles avec insistance, secouent leur tête ou se tirent les cheveux.
Par ailleurs, les mamans constatent des symptômes secondaires, c'est-à-dire moins fréquents mais qui sont aussi un point commun à nombre de bébés du groupe : Irritation des yeux (bébé qui se frotte intensément les yeux) voire conjonctivite, réactions cutanées (rougeurs localisées, petits boutons, sorte d'eczéma, dessèchement de la peau), difficultés respiratoires (essoufflement, apnées), voies aériennes prises (nez qui coule, mucosités, ronflement, rhume qui ne passe pas) qui diminuent et passent aussi après arrêt.
Les conséquences sur la vie quotidienne sont nombreuses :
bébé qui ne dort pas, épuisement, stress, alimentation difficile, allaitement mis en difficulté voire stoppé, multiplication des rendez-vous médicaux, difficultés à soulager la souffrance de son bébé, vécu difficile, compétences parentales mises en question, équilibre familial éprouvé…
Il convient d’insister sur un point important : les mamans concernées ont déjà eu d’autres enfants et n’ont pas eu à connaître les mêmes problèmes qui troublent leur qualité de vie.
Derechef, je forme le vœu que l’ANSM intervienne rapidement et apporte une réponse adaptée aux attentes légitimes de ces familles et de leurs très jeunes enfants.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes salutations distinguées.
Romain Sintès
Avocat au barreau de Toulouse Christophe Lèguevaques
Avocat au barreau de Paris
Docteur en droit
En complément de mon courrier daté du 2 novembre 2018 (cf. pièce jointe), mes clientes souhaitent ajouter les éléments factuels suivants :
Concernant les symptômes énumérés : il convient d’insister sur le fait que ces symptômes apparaissent ensemble et souvent, se cumulent, reflux internes et externes (nombre de bébés ont un RGO-reflux gastro oesophagien- ou une œsophagite), nombreux gaz, selles transformées (explosives et débordantes puis glaireuses, vertes et odorantes, douloureuses et difficiles à expulser et qui deviennent rares), transit très ralenti, maux de ventre intenses causant pleurs et hurlements (bébé inconsolable), quantité d’urine importante, troubles du sommeil (très peu en journée, endormissement très difficile, réveils en sursauts jour et nuit) ce qui entraîne un manque de sommeil et un épuisement des bébés et de leurs parents, difficultés à boire/téter. Un certain nombre de bébés ont fait des malaises sous Adrigyl et ont été hospitalisés (hypotonie, cyanose) bien que ce ne soit pas la majorité. Nous constatons assez souvent aussi un hoquet quotidien ainsi qu’une hypersalivation.
Par ailleurs, les mamans soulignent « la cassure de la courbe de poids » de bébés sous Adrigyl même si elles admettent qu’il est parfois difficile de la matérialiser avec certitude.
Les mamans signalent également des comportements qui les inquiètent : nombre d’entre eux se frottent derrière les oreilles avec insistance, secouent leur tête ou se tirent les cheveux.
Par ailleurs, les mamans constatent des symptômes secondaires, c'est-à-dire moins fréquents mais qui sont aussi un point commun à nombre de bébés du groupe : Irritation des yeux (bébé qui se frotte intensément les yeux) voire conjonctivite, réactions cutanées (rougeurs localisées, petits boutons, sorte d'eczéma, dessèchement de la peau), difficultés respiratoires (essoufflement, apnées), voies aériennes prises (nez qui coule, mucosités, ronflement, rhume qui ne passe pas) qui diminuent et passent aussi après arrêt.
Les conséquences sur la vie quotidienne sont nombreuses :
bébé qui ne dort pas, épuisement, stress, alimentation difficile, allaitement mis en difficulté voire stoppé, multiplication des rendez-vous médicaux, difficultés à soulager la souffrance de son bébé, vécu difficile, compétences parentales mises en question, équilibre familial éprouvé…
Il convient d’insister sur un point important : les mamans concernées ont déjà eu d’autres enfants et n’ont pas eu à connaître les mêmes problèmes qui troublent leur qualité de vie.
Derechef, je forme le vœu que l’ANSM intervienne rapidement et apporte une réponse adaptée aux attentes légitimes de ces familles et de leurs très jeunes enfants.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes salutations distinguées.
Romain Sintès
Avocat au barreau de Toulouse Christophe Lèguevaques
Avocat au barreau de Paris
Docteur en droit