Retrouvez mon éditorial
Pour la Tribune "Covid19 – Vaccination : Rétablir la confiance par une réelle transparence", nous avions obtenu la signature de plusieurs personnalités françaises et européennes (Mireille Delmas-Marty et Alberto Alemano, par exemple). Nous l'avions proposée au Monde, à Libération, El Pais, la Repubblica, La libre Belgique et le Frankfurter Allegemeine. Quand nous avions reçu une réponse, cela consistait en un refus poli.
Et puis, miracle du lundi de Pâques, le Nouvel Observateur nous donne son accord pour publier la Tribune le jeudi 15 avril 2021.
Nous l'annonçons en invitant des journalistes à participer à une conférence de presse. Nous lançons plus d'un milliers d'invitations et avons même recours à une agence chargée des relations presse pour être sûrs de toucher le maximum de journalistes.
Patatras ! La veille de la conférence de presse, le Nouvel Observateur nous annonce qu'il ne publiera pas la tribune. Pourquoi ? dissensions internes.
Vous pouvez la retrouver en ligne sur mon blog Mediapart , c'est accessible mais cela n'a pas le même impact.
Quant à la conférence de presse de lancement de l'action collective européenne "Transparence Vaccination", à notre grande surprise, pas un journaliste n'y participe.
Un peu comme si le silence et le mépris étaient une nouvelle forme de censure.
Vous posez des questions ? vous êtes suspects. Vous n'entonnez pas en coeur le discours officiel, vous êtes un dissident. Vous n'acceptez pas les arguments d'autorité, vous êtes un hérétique.
Alors, foi de cathare, nous continuerons à refuser de jouer les "petits télégraphistes" du gouvernement ou à refuser de nous complaire dans les délires paranoïaques de certains confusionnistes qui croient - enfin !- leur heure arrivée.
Nous avons opté pour un chemin difficile : celui de la raison partagée. Nous souhaitons des débats contradictoires et mesurés en partant des faits vérifiables, des chiffres exacts et des informations sourcées.
Cela déplait ou agace aussi bien les béni oui-oui que les tontons flingueurs mais depuis Jaurés, nous savons que "le courage, c'est chercher la vérité et de la dire".
Christophe Lèguevaques