Christophe Leguevaques Avocat barreau Paris-Toulouse
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Moteurs #PURETECH : Entre effet d’annonce et mépris, le double jeu de #STELLANTIS


Communiqué de presse – 15 janvier 2025



Après avoir été annoncé et retardé une première fois, le lancement de sa plateforme de prise en charge des automobilistes victimes des moteurs puretech, STELLANTIS n’est toujours pas en mesure d’ouvrir ce SAV 2.0.

Depuis le début de l’action collective conjointe portée par MyLeo.legal (printemps 2024), STELLANTIS a fait espérer des propositions concrètes et chiffrées aux 5.000 participants. Pour renoncer à l’automne, au prétexte qu’elle n’était pas en mesure de chiffrer les préjudices, faute de moyens humains et matériels, malgré ses 19 milliards de bénéfices en 2023…

A l’automne, à grand renfort de publicités, STELLANTIS annonce mettre en ligne une « plateforme de réclamations ». A ce jour, cette plateforme n’est toujours pas en état de fonctionnement.

Pire, les informations communiquées démontrent une volonté d’en restreindre l’accès en prévoyant de nombreuses exclusions de prises en charge et en limitant considérablement l’offre indemnitaire. Ainsi, si vous n’avez pas utilisé l’huile préconisée, si vous avez des retards dans les révisions ou si vous les avez réalisées « hors réseau », STELLANTIS déclinera toute prise en charge.

Quant à l’indemnisation annoncée. Elle parait ridicule pour ne pas dire offensante. Ainsi, afin de « rétablir la confiance » (sic !) STELLANTIS propose une « prime supplémentaire » de 700 € si la victime du PURETECH achète un véhicule neuf dans l’une des 13 marques du groupe. 700 € c’est soit 10 % du prix facturé pour installer un moteur d’occasion ou 12 bidons d’huile pour supporter la surconsommation générée par ce moteur vicieux.

En d’autres termes, STELLANTIS n’a pas compris la colère des consommateurs et continue à les maltraiter. Ce faisant, STELLANTIS est en train de détruire, en quelques mois et pour des économies de bout de chandelles, la bonne réputation de marque centenaire (Peugeot et Citroën, notamment).  

Ces retards et ces atermoiements illustrent l’absence de réelle volonté du groupe dans sa volonté de répondre aux demandes de ses clients. En proposant ce type de prime et en oubliant de prendre en charge des préjudices subis par les consommateurs (trouble de jouissance, perte de valeur sur le marché secondaire, préjudice moral, etc.), Stellantis continue à mépriser les victimes et à leur faire supporter sa politique industrielle tournée vers la rentabilité financière au détriment de la sécurité des véhicules et des usagers.

Ce n’est pas admissible. Ces questions seront abordées lors de l’assemblée générale des 5.000 participants à l’action collective qui aura lieu en visioconférence le mercredi 15 janvier 2025 à 19h30. Au cours de cette assemblée, les participants devraient décider des suites judiciaires qu’ils entendent donner pour sanctionner le comportement indécent de STELLANTIS.

A suivre.
Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris
 
 





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Christophe Lèguevaques


Avocat au barreau de Paris - Docteur en droit


PARIS

82 rue d’Hauteville - 75010 Paris
Métro 8/9 Bonne Nouvelle


TOULOUSE

76 allées Jean-Jaurès - 31000 Toulouse
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Christophe Lèguevaques est membre-fondateur de METIS-AVOCATS AARPII - Association d’Avocats à Responsabilité Professionnelle Individuelle Inter-barreaux


Tél. +33 (0)5 62 30 91 52


Fax. +33 (0)5 61 22 43 80