À l’occasion du rappel « Stop Drive » opéré par le Groupe Stellantis sur les véhicules C3 et DS3 à partir du mois de mai 2024, il est apparu que les constructeurs automobiles avaient connaissance depuis, a minima 2014, de la dangerosité des airbags de la marque TAKATA équipant plusieurs centaines de milliers de véhicules des marques Citroën et DS.
Les plaignants estiment non seulement que ces rappels émis par le Groupe Stellantis l’ont été de manière tardive et insuffisante mais dénoncent surtout le fait que les constructeurs ont continué à fabriquer et commercialiser des véhicules équipés d’airbags TAKATA malgré leur connaissance de la défectuosité.
Ainsi, les plaignants reprochent au groupe STELLANTIS et principalement à CITROËN d’avoir sciemment mis en danger la vie des propriétaires et utilisateurs en équipant et surtout en ne remplaçant pas les airbags TAKATA potentiellement mortels.
Ces airbags sont en effet connus pour leur propension à exploser de manière incontrôlée, projetant des fragments métalliques pouvant causer des blessures graves, voire mortelles. Plusieurs accidents, parfois fatals, ont déjà été recensés en France et dans le monde entier en lien avec ces airbags défectueux.
A ce titre, Me Christophe Lèguevaques (CLE) s’est vu confier la défense des intérêts de la famille d’une personne décédée à l’âge de 51 ans au volant d’une Citroën C3 en novembre 2023 dans le sud-ouest de la France.
Les plaignants estiment en outre que les sociétés Citroën, DS et Stellantis se sont rendues coupables de tromperies. Ils affirment que les constructeurs ont continué à vendre des véhicules équipés de ces airbags TAKATA défectueux tout en étant pleinement conscients des risques encourus par les utilisateurs.
D’après Me Fillola, « cette dissimulation intentionnelle d’informations cruciales concernant la sécurité des plaignants constitue une infraction grave aux droits des consommateurs ».
Enfin, les plaignants dénoncent les pratiques commerciales trompeuses des sociétés Citroën, DS et Stellantis. Maître Pierre Délivret souligne que « les constructeurs ont mené des campagnes publicitaires et de marketing vantant la sécurité et la fiabilité de ces véhicules, alors qu’ils étaient au courant des défauts critiques des airbags TAKATA depuis a minima 2014. Cette divergence entre les promesses faites aux consommateurs et la réalité des produits livrés constitue une pratique commerciale trompeuse ».
Eu égard à l’ensemble des éléments exposés dans la plainte, les plaignants demandent l’ouverture d’une enquête approfondie et la mise en place de mesures correctives immédiates de la part des constructeurs afin de garantir la sécurité des automobilistes.
Par ailleurs, Me Christophe Lèguevaques (CLE) précise « outre la condamnation pénale des sociétés Citroën, DS et Stellantis, nous demanderons pour chacun des plaignants des compensations financières pour réparer l’intégralité des préjudices subis ainsi que la mise en place d’un rappel général et complet de l’ensemble des véhicules équipés des airbags TAKATA défectueux, notamment de ceux situés dans le Nord de l’hexagone qui ne sont toujours pas concernés par le rappel ».
A ce jour, ce sont déjà 1.347 inscrits à l’action collective. Les inscriptions demeurent ouvertes jusqu’au 8 septembre 2024 sur la plateforme.
POUR ALLER PLUS LOIN
Autrement dit, au 22 juillet 2024
- il en reste encore ... 220 000 à prendre en charge
- au rythme actuel, cela va prendre encore ... 10 mois jusqu'en mars 2025.
A la demande du groupe CRATAIR (Campagne Rappel Airbags Takata Citroën DS),
CLE a accepté de répondre à plusieurs questions pratiques
𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗩𝗜𝗘𝗪 VIDEO
Les interviews et les réponses de notre invité Me. Christophe LEGUEVAQUES (CLE, Avocat au barreau de Paris)
▪️𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲́𝘀 𝗮̀ 𝗖𝗶𝘁𝗿𝗼𝗲̈𝗻 ? 𝗦𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗿𝗲𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲 ? https://www.facebook.com/share/v/JjEebVYNmRaNQVwB/
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(*) Pourquoi six alors que vous ètes plus de 1300 inscrits ?
parce que nous avons privilégier l'enquête.
Afin de déterminer les préjudices de chacun, nous devons vérifier individuellement chaque dossier et cela peut prendre plusieurs mois.
Pour l'heure, cette question n'est pas décisive. En revanche, il est urgent qu'une enquête soit lancée sans attendre.