ont participé à cette conférence de presse :
- Albert Cormary et Laurence Carretero, membres du collectif des riverains
- Pascal Pavie, Confédération paysanne
- Guilhem Serieys et Myriam Martin, conseillers régionaux d'Occitanie La France Insoumise
- Daniel Roussee, Les amis de la terre
- Justine Torrecilla, EELV
- Chloé Gerbier, "L'affaire du siècle"
et d’autres participants …
Des travaux gigantesques ont par ailleurs été entrepris par la Région pour un montant de plus de 350 millions d'euros supportés par les seules collectivités régionale et locales
« Encore une fois, on privatise les bénéfices et on socialise les pertes »
Guilhem SERIEYS, conseiller régional LFI
Dans les faits, aucune décision stratégique et financière ne peut être prise sans l'accord de l'opérateur économique. Celui-ci dispose donc dans les faits de l'essentiel du pouvoir décisionnel.
"C’est un projet du siècle dernier,
celui des énergies fossiles, des travaux pharaoniques
en contradiction avec les accords internationaux
signés depuis quinze ans
et notamment l’accord de Paris du 12 décembre 2015"
Albert Cormary membre du Collectif des riverains
Les objectifs commerciaux du port validés par la commission permanente reposent sur une vision totalement débridée du développement économique et des échanges internationaux qui ne sont à aucun moment évalués à l’aune d'une étude d'impact écologique.
La stratégie « énergétique » relative à l'importation d'hydrogène depuis l’Afrique du Nord et le Maghreb repose sur un intérêt écologique non démontré et sur des hypothèses technologiques mal assurées.
"Ce projet favorise la concurrence dramatique
entre les paysanneries du monde entier
profitant des accords de libre-échange
et du CETA en particulier pour les céréales.
Les importations d'éthanol et de bois participent à la déforestation
et sont contraires aux injonctions de l 'Accord de Paris
et à celles mêmes exprimées par la région Occitanie .
En contradiction complète avec la politique de relocalisation
des productions exprimée par la Région et le département de l 'Aude."
Pascal Pavie, confédération paysanne
Le projet repose également sur le soutien à des activités non écologiques et non durables en développant l'importation de bio-éthanol et de bois sud-américains qui participent au déboisement de l'Amazonie.
Enfin, les risques d'impacts environnementaux sont majeurs, notamment en lien avec la Réserve Naturelle de Sainte-Lucie et les étangs de Bages-Sigean.
« AZF 2001 et BEYROUTH 2020
ne leur a pas servi de leçon
pour une poignée d’euros,
ils n’hésitent pas à mettre la vie des riverains en danger. »
Laurence Carretero
La construction d'un nouveau magasin de 1 ha est prévue, sans étude de danger, en particulier effet domino avec plusieurs sites Seveso, des dépôts d'alcool et de carburant. Ce développement est contraire à la nécessité de changer de modèle agricole afin de préserver la qualité des sols et à l'avenir d'une agriculture moins émettrice de GES.