Ainsi en ont décidé les ouvriers de feu la fonderie Gillet industrie. Le tribunal de commerce a validé leur plan de reprise, sous forme de société coopérative et participative (Scop), de l'entreprise placée en liquidation judiciaire. Maintenant, vingt-sept ouvriers (sur 41) repartent à l'aventure au sein de la Scop nouvelle fonderie Gillet industries. Hier soir, plus qu'une équipe, c'est une famille qui a célébré la reprise. Simone Gillet, 94 ans, la propriétaire des murs et épouse de l'ex-PDG de la fonderie, Pierre Gillet, décédé, a tenu à être présente à l'inauguration. Tout comme cet ancien fondeur de Sens, président pendant 22 ans de la chambre régionale de Bourgogne, qui a fait le déplacement et qui restera trois jours à Albi pour apporter son expérience. «L'outil de travail existe mais a besoin d'être revu, explique-t-il. Il y a beaucoup de choses à faire mais tout ça me fait une bonne impression !»
Pour Christophe Léguevaques, l'avocat qui suit les ouvriers, «c'est le début d'une grande aventure pour eux. Maintenant, les salariés savent qu'ils peuvent trouver la force de se prendre en main et d'assurer leur avenir».
En quelques jours, l'ambiance a changé au sein de la fonderie. 80 % des responsables d'équipe ont changé. Il faut maintenant trouver un nouveau rythme et lancer la nouvelle organisation. «Nous avons déjà comblé un retard pour un client avec de grosses pièces que nous livrerons nous-mêmes. Il faut que les clients ne voient pas le changement. Ou alors, en mieux ! confie Nicolas. On aura 100 jours très durs et un an pour faire la différence. Mais tout le monde connaît son métier».
Demain, des représentants salariés de la Scop et de l'union régionale rencontreront les équipes financière et économique de la Région afin de leur présenter leur feuille de route pour l'avenir. Martin Malvy, le président, a salué, la semaine dernière, la création de la Scop, tout en précisant que la Région se mobilisera pour l'accompagner sur la constitution de fonds propres nécessaires. Un contrat d'appui aux entreprises (CAE) qui risque de faire la différence dans les mois à venir.
Pour Christophe Léguevaques, l'avocat qui suit les ouvriers, «c'est le début d'une grande aventure pour eux. Maintenant, les salariés savent qu'ils peuvent trouver la force de se prendre en main et d'assurer leur avenir».
En quelques jours, l'ambiance a changé au sein de la fonderie. 80 % des responsables d'équipe ont changé. Il faut maintenant trouver un nouveau rythme et lancer la nouvelle organisation. «Nous avons déjà comblé un retard pour un client avec de grosses pièces que nous livrerons nous-mêmes. Il faut que les clients ne voient pas le changement. Ou alors, en mieux ! confie Nicolas. On aura 100 jours très durs et un an pour faire la différence. Mais tout le monde connaît son métier».
Demain, des représentants salariés de la Scop et de l'union régionale rencontreront les équipes financière et économique de la Région afin de leur présenter leur feuille de route pour l'avenir. Martin Malvy, le président, a salué, la semaine dernière, la création de la Scop, tout en précisant que la Région se mobilisera pour l'accompagner sur la constitution de fonds propres nécessaires. Un contrat d'appui aux entreprises (CAE) qui risque de faire la différence dans les mois à venir.